« Ségur de la Santé » : de nouveaux bénéficiaires du complément de traitement indiciaire

Par Jean-Charles Savignac

Publié le

Le 13 juillet 2020, Jean Castex, Premier ministre, et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont signé à l'hôtel Matignon les accords dits du « Ségur de la santé » avec plusieurs organisations syndicales.

Parmi les mesures portées par cet accord, un complément de traitement indiciaire se traduit par une augmentation de 183 euros net par mois pour les agents publics travaillant en hôpital ou en Ehpad ; principalement les infirmiers, aides-soignants, mais aussi des brancardiers ou des agents administratifs.

Toutefois, au-delà d'un million et demi d'agents concernés, d'autres personnels non couverts se sont considérés comme les « oubliés du Ségur ». Une situation qui évolue peu à peu…

1. Un complément largement attribué, mais avec des exclus On rappellera que le Ségur de la santé s’est appuyé sur des contributions provenant d’acteurs du système de santé, de la consultation numérique des professionnels de santé et médico-sociaux, ainsi que de retours d’expérience territoriaux. Les conclusions, présentées dans le rapport final remis par Nicole Notat à Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont fourni les bases d’un plan d’action construit autour de quatre « piliers » : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent ; définir une nouvelle politique…
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