
Le Conseil d’État, dans son arrêt du 6 mai dernier, a rappelé l’importance de la mise en demeure dans la procédure d’abandon de poste. Le non-respect de cette garantie procédurale est en effet de nature à vicier la décision de radiation des cadres prise par la suite, mais le comportement de l’agent qui choisit de ne pas réceptionner le courrier qui lui est adressé, est également pris en compte par le juge.