Dialogue social : la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) publie une enquête:sur le travail de nuit en 2012

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Selon une étude que vient de publier la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), plus d'un salarié sur sept ont travaillé de nuit en 2012, soit un total de 3,5 millions de personnes, contre 2,4 millions de personnes en 1991. La proportion des travailleurs travaillant régulièrement après minuit a elle, plus que doublé : 3,5% en 1991, 7,4% en 2012.

Le travail de nuit a concerné habituellement ou occasionnellement 42% des sages-femmes et infirmiers salariés et 44% des médecins salariés en 2012. Les salariés de la fonction publique travaillent plus fréquemment la nuit que les salariés du secteur privé, et que tous secteurs confondus, les hommes trentenaires sont les plus concernés.

Des conditions de travail plus difficiles : les personnes qui travaillent la nuit "ont plus souvent soumis à de fortes contraintes de rythme de travail, doivent se dépêcher et peuvent plus rarement faire varier les délais fixés.  Ces salariés ont plus souvent le sentiment qu’une erreur de leur part pourrait avoir de graves conséquences et sont plus souvent confrontés à des personnes en détresse, à des tensions ou même à des agressions. Leur travail comporte davantage de facteurs de pénibilité physique et de contraintes de vigilance. Ils déclarent plus souvent risquer être blessé ou accidenté, précise l'enquête. Ce surcroît de difficultés se traduit par un sentiment plus fréquent d'usure professionnelle.

Pour en savoir plus : (http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2014-062.pdf) 2014-062 - Le travail de nuit en 2012 (août 2014.

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