De nouvelles mesures pour contrer les déserts médicaux

Par Jean-Charles Savignac

Publié le

Il est admis aujourd’hui que près de six millions de Français vivent dans un « désert médical » : une expression qui a fait mouche, mais qui recouvre plusieurs réalités (pour en comprendre les enjeux, voir notamment « Déserts médicaux : comment les définir ? Comment les mesurer ? », DRESS, mai 2017).

Pour l’heure, la tentative de correction de ces situations passe par un ensemble de mesures mises en place au fil de dispositifs législatifs annuels ou plus exceptionnels, en particulier, récemment, la loi santé (L., 24 juill. 2019, no 2019-774) ainsi que le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2020 (PLFSS20) en discussion au Parlement.

1. La loi no 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé En 2019, plusieurs dispositions de la « loi Santé » ont été votées pour lutter contre ces « déserts médicaux », parmi lesquelles : La fin du numerus clausus en 2020 Dès la rentrée 2020, la mesure devrait permettre d’augmenter d’environ 20 % le nombre de médecins formés, tout en diversifiant leurs profils grâce à des passerelles entre cursus. Des stages dans ces déserts médicaux En 2021, la loi Santé impose aux internes de médecine générale d’effectuer en dernière année un stage…
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