Exprimer son avis sur les métiers de la cohésion sociale

Par Jean-Charles Savignac

Publié le

Une opportunité vient de s’ouvrir pour apporter des propositions concrètes pour ces métiers : le 1er février 2022, le bureau du Conseil économique, social et environnemental (CESE) que préside Thierry Beaudet, a confié à sa commission « Travail et emploi » la préparation d’un avis sur les métiers de la « cohésion sociale ».

On sait que le CESE peut s’autosaisir et appeler ainsi l’attention du gouvernement et du Parlement sur les réformes qui lui paraissent nécessaires. Dans ce cadre, ses avis sont ensuite transmis au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale, au président du Sénat et publiés au Journal officiel.

Au cas particulier, le Conseil a souhaité compléter des travaux antérieurs pour apporter un éclairage sur des métiers qui connaissent des difficultés particulières, renforcées par la période de pandémie et qui restent méconnus et peu valorisés en dépit de leur utilité sociale.

 

1 – L’hétérogénéité des métiers de la cohésion sociale, une des causes profondes de leur malaise actuel Trois champs d’intervention du travail social Ces métiers se sont développés principalement dans trois champs d’intervention : l’aide et l’accompagnement social, l’animation et l’éducation spécialisée. Illustration de cette diversité, l’INSEE dénombrait en 2018 dans son enquête « emploi en continu » 1 319 000 professionnels du social pour la France métropolitaine : Aides médico – psychologiques   61 000 Autres professionnels de l’action sociale 90 000 Professionnels socio – éducatifs       …
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